2012...de la reconciliation

samedi 1 décembre 2012

Carte Postale Fevrier 2012: TABOU

Tabou est une ville de la région du Bas-Sassandra, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, et la préfecture du département de Tabou. Elle est située à 383 km à l'ouest d'Abidjan et à 20 km à l'est du Cavally, fleuve qui matérialise la frontière avec le Libéria.
Le département de Tabou a une population estimée à 58 000 habitants et comprend les sous-préfectures de Djouroutou et Olodio.
Elle est la capitale du pays Krou et  C'est dans cette région que se situe le cap des Palmes.

La population de Tabou, qui s'élevait à 6 520 habitants au recensement de 1975 et à 9 714 habitants au recensement de 1988, est estimée en 2010 à 30 560 habitants
La population autochtone est essentiellement Krou avec ses divers sous-groupes : les Winnin, les Bakwé et les Piais. Elle a considérablement augmenté au cours des 20 dernières années en raison de l'afflux de réfugiés issus du Libéria et de la Sierra-Leone, pays en proie à des guerres civiles.
Plage a Tabou
Les populations autochtones du département de tabou sont des descendants de "Kla", originaires d'un sous groupe ethnique, les "Krao", connus dans la partie orientale du liberia. Ce sont donc des Klapo c'est à dire les enfants de "Kla" , qui ont émigré par petits groupes vers l'Ocean Atlantique, à la suite des guerres hégémoniques que se sont livrées les royaumes du Soudan au 12eme siècle, au nord de la Côte d'Ivoire.

Par la suite, les Klapo ont pris la dénomination de "Kroumen" par extrapolation de l'expression anglaise "Crew men" ou hommes d'équipage" , en rapport avec les premiers équipages" que le capitaine KRUX avait embarqué sur sa caravelle au 17ème siècle.
Maison Coloniale

Le peuple Kroumen a été énormement influencé par la culture Européenne à cause de la navigation qui s'est pratiquée. Les traces de la civilisation anglo-saxonne et françaises sont visibles aujourd'hui à travers la danse Bollo, la fanfare et certaines habitudes vestimentaires comme la jupe écossaise. Toutefois, les coutumes ancestrales ont pu être préservées et dynamisées comme le témoigne la cérémonie d'ofrande de la cola pour souhaiter la bienvenue aux étrangers, le "KLE" qui est une danse de démonstration de scènes de guerre ainsi que le "BOYE" et le "WESSE" qui sont des danses de rejouissance.
Joie a Tabou

C'est en 2007 que la ville avec l'arrivée du président du conseil général Gnépa Iré Barthélemy et  commandant supérieur de la gendarmerie, le Général Kassaraté Tiapé Edouard que le vrai désenclavement de la ville a débuter et cela sur toute l'étendue du territoire de Tabou. un ouf de soulagement face aux lourds travaux de réprofilage entrepris En dehors des travaux en cours sur l'artère Tabou- Guiglo.Selon les responsables conseil général, bien d'autres routes sont déjà réhabilitées. La culture n'est pas reste en reste.

Varietoscope et Tabou

Le sud Ouest n'a jamais ete un géant de l'émission. Seule San pedro arrivait a ce qualifier pour les phases finales sans pour autant accéder aux demi-finales. San Pedro, Meagui et Soubre ont toujours ete les villes représentant cette partie du pays a l'émission. 

En 2008 tout change! quand Tabou, pour une première participation ébloui tout un pays et remporte l'émission, offrant ainsi a cette contre sa première finale et Victoire...Comme un conte de fée.

Palmeres



1er Présélection du Sud-ouest
1e 3e Manche 2008
3e Demi-finale A et meilleur 3e
Vainqueur 2008.

Peut être le grand retour en 2012?



lundi 1 octobre 2012

Variétoscope, pourquoi le niveau baisse?

Le grand dossier

Variétoscope est en Cote d’Ivoire, l’émission de vacances par excellence. Même la sous région nous l’envie, car elle a beau être imitée, cette émission, n’a pas son égal. Tout cela est bien beau. Mais le niveau, de Variétoscope que les fans idéalisent tant, à tendance à baisser, et ce pour diverses raisons. Il est encore tant, avant qu’il ne soit trop tard, de tirer la sonnette d’alarme, afin, plus que de situer les responsabilités, trouver les raisons, pour en déduire des solutions, dans l’optique de permettre à l’émission de s’améliorer. C’est pour nous (Fans) un droit, mais aussi un devoir. Les mots sont fais pour être dits, les maux aussi.


Pourquoi le niveau baisse ?


L’édition 2010 a mis en lumière, tous les problèmes, qui peuvent entraver au bon développement de l’émission.

Les groupes manquent de moyens



Tout d’abord, Variétoscope nécessite de la part des groupes, un certain nombre de moyens et pas des moindres. Jean-Crépin Boka, président du PVP dance du Plateau (vainqueur 2009) : « Pour prétendre au sacre à Variétoscope, il faut au minimum 10 millions ». Ce genre de sommes, peu d’autorités sont prêtes à les débourser. Et même quand elles le font, elles n’ont pas le courage de rééditer ‘’l’exploit’’. Aboulaye Ouédraogo, président d’Agir dance de Guibéroua : « En 2009, le maire nous a octroyé 9 millions. En 2010, il a hésité à nous soutenir. Ce n’est qu’à partir des demi-finales, qu’on a eu des réponses positives ». Le constat qui est fait, c’est que les groupes sont de moins en moins soutenus financièrement. Comment produire un beau spectacle dans ces conditions, alors que le sponsor pense que l’essentiel n’est plus de participer. Conséquences, les prestations sont de moins en moins spectaculaires. Certains groupes préfèrent tout simplement déclarer forfait. Malheureusement, ce n’est pas la seule source de problèmes.

Des règles inutiles


On assiste à chaque édition, à l’invention, quelquefois en direct, de règles qu’on pourrait qualifier de farfelues, pour ne pas être trop durs. On a d’abord commencé à limiter le temps de disposition des décors à 5mns. Cela a occasionné des décors placés complètement à l’envers, dans la précipitation et faute de temps. Comme si cela ne suffisait pas, on a ensuite fixé à 30mns, le temps imparti pour toutes les prestations, avec une méthode de chronométrage qui est critiquable. Dès lors, on a assisté à des prestations inachevées, le morceau au choix, faisant les frais du chrono. Il y a aussi le fait que selon la règle, le champion en titre n’a pas le droit de se représenter l’année suivante. Incohérent, quand on veut maintenir le niveau élevé. D’ailleurs, les groupes qui en ont été déjà victimes pensent que « ce n’est pas normal » et que « cette règle n’arrange personne ». C’est le champion en titre qui tire les autres groupes vers le haut, puisque c’est lui qui est à détrôner. Quand le champion n’est pas là, la compétition est moins pimentée. Pourquoi se priver d’un groupe qui a déjà fait ses preuves ? Cette règle a fait disparaître plusieurs groupes. Le public est ainsi privé de bonnes prestations. Toutes ces règles sensées apporter un plus, n’ont fait que détériorer le niveau du spectacle, qui est, sans se leurre, le principal aspect, faisant la grandeur de l’émission. D’autres inventions sont discutables, comme le vote du public, qui rapporte trop de points et pour lequel, les groupes et les fans, réclament « plus de transparence et de clarté ». Certains justifieraient ces règles, par le fait que ça incite les groupes au professionnalisme. Mais si cela devrait se faire, au détriment du spectacle, les fans, les rangeraient très vite au placard.

Pas d’organisations véritables


On a l’impression, que les éditions de Variétoscope, ne se préparent pas vraiment. Ni par l’équipe de production, ni par les groupes. Alors qu’à la différence d’eux, les fans les attendent avec impatience, car ils remplissent toujours les salles. L’exemple de l’édition 2010 est flagrant. L’équipe de production était informée que la rentrée scolaire était fixée au 13 septembre et que la fresque du cinquantenaire engagerait les membres de groupes. Mais rien de spécial n’a été fait pour pallier à tout cela. C’est vrai que les présélections ont démarrées plus tôt que d’habitude. Mais elles ont été reportées, quand on a constaté que la machine n’était pas bien huilée. On a alors attendu le retour des élèves en classe d’examen et des danseurs ayant participé au cinquantenaire, pour la relancer. Volcano, chorégraphe : « Le niveau jusque là, n’a pas été ce qu’on espérait. Le cinquantenaire a rendu les choses beaucoup plus compliquées ». Tous ces désagréments, nous ont permis de voir, un calendrier surchargé. Un membre de l’équipe de production nous a même avoué que « les choses ont été précipitées, à cause de la rentrée scolaire ». La plus grande victime fut donc la génération Kondiebouma de Tiassalé, qui s’est présentée en demi-finale, sans avoir eu le temps de répéter. « On a eu qu’un seul jour pour se préparer, quand les autres en ont eu au moins 5 ». Les groupes aussi ont leur part de responsabilité dans cette baisse de niveau, car peu d’entre eux sont bien organisés. Il est rare qu’un groupe qui a déjà participé à Variétoscope, revienne avec le même nom et la même organisation. Cela pose donc un problème de stabilité. A chaque édition, ce sont des visages différents, qui se présentent face aux maires et autres personnalités, pour d’éventuels soutiens financiers. Comment établir la confiance dans ce cas là ? Aussi, il n’y a plus d’innovation au niveau des prestations, comme nous disait cet ancien de Variétoscope, ex-membre d’éveil d’Adjamé : « C’est toujours les mêmes pas de danse, toujours les mêmes costumes. On voit toujours les mêmes choses » Le manque d’organisation, il y en a aussi chez les fans de l’émission. Un Fan de Variétoscope avait lancé : « Une organisation des fans de Variétoscope, maintenant ou jamais » Dommage que ce ne soit pas encore le cas. C’est le public qui apprécie le spectacle, proposé par les groupes et organisé par l’équipe de production. Pas sur, que si les salles étaient vides à chaque édition, Variétoscope continuerait d’exister. Les fans ont donc leur mot à dire, mais sont coupables de ne pas s’en donner les moyens, occupés qu’ils sont, à festoyer dans la salle plus qu’à apprécier le spectacle.


Tous ces problèmes ci-dessus décrits, sont pour nous, les causes véritables, de ce qui est aujourd’hui reconnu, aussi bien par les fans, les membres de groupes, que les observateurs avertis : la baisse du niveau de Variétoscope. Nos enquêtes prochaines, sur les misères vécues par les groupes à Variétoscope 2010, conforteront cette analyse. Le débat est donc ouvert. Ensemble, trouvons les solutions.



@Markez